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         Interview de Philippe Ménard, réalisée le 2 octobre 2020  par Patrick Dallongeville  
(Paris-Move, Blues Magazine, Illico & BluesBoarder) : cliquez ici 
          
          
          
        
          
            
              
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                Nantes. Le patriarche du rock sonne toujours blues : cliquez ici | 
               
              
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                Chronique de l'album ''Exile On Mémène St.''  
                  par Patrick Dallongeville - cliquez ici  | 
               
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                    Une fois n'étant (généralement) pas coutume, quittons pour un instant la Country Music et les artistes américains pour un français qui, depuis toujours, à le Blues dans le sang ! Je connais Philippe depuis... Pas loin de deux décennies (can't believe it's true!) ayant eu la chance que sa route improbable croise la mienne. C'était   l'été, au tout début des années 90, et j'étais bien loin en descendant de ma voiture, accompagné de ma femme et de mes enfants en bas âge (j'ai marié ma fille l'année dernière !), dans ce bled paumé au fin fond du Tarn, d'entendre résonner au loin... Les accords d'une chanson de Rory Gallagher ! Après m'être pincé jusqu'au sang (un pansement bébé stp), j'ai du me résoudre à l'évidence : non, je ne rêvais pas ! Depuis, Rory, ce (guitar) héro que nous avions en commun a tiré sa révérence à un âge qu'à l'époque je trouvais presque cannonique et que j'ai aujourd'hui largement dépassé... Bref, si je puis dire, c'est non sans une certaine émotion (selon la formule consacrée) que je chronique maintenant le dernier disque en date de Philippe Ménard, ce "one man Blues band" ... Et bien plus pour moi aujourd'hui !  | 
                   
                  
                    | "No capital Crime", le nouveau disque de Philippe Ménard vient de sortir ! | 
                   
                 
                  Philippe le dit sur la pochette de son disque : «à l'occasion du 20e anniversaire de la mort de Rory Gallagher, mon héro numéro 1 à jamais, je voulais  exprimer tout le respect que j'avais pour lui.» 
                  Quelle autre solution et quel plus bel hommage peut rendre un musicien à un autre ?... Attrraper sa guitare et reprendre quelques uns de ses morceaux. C'est bien sur ce que fait Philippe en enregistrant depuis son "home studio" breton 13 morceaux du génial irlandais. Comme toujours nous retrouvons toute la sincérité de Philippe dans chacune des inflexions de sa voix et dans le moindre de ses accords et glissando de bottle neck. Les morceaux sont interprétés avec un brio auquel il nous a habitué que ce soit en studio ou, mieux encore, en le voyant sur scène. Alors bien sur, j'ai quelques préférences et commencerait donc par elles : 
                  "Shadow Play", ce morceau légendaire, dans lequel transparaissait toute l'énergie de Rory, est ici totalement ré-interprété, tritruré brillament et, au final, semble  presque être un  morceau indédit !... Bravo Phil ! 
                  "Million Miles Away". Et ce n'est pas parce que c'est un de mes morceaux préférés de Rory mais parce qu'une fois encore tout en restant fidèle à l'original, Philippe arrive y apposer sa patte et sa sensibilité. Une des plus belle reprise de Rory que j'ai jamais entendu, tant elle est bourrée d'émotion parfaitement perceptible. On ne pouvait mieux clôturer cet album hommage ! 
                  "Who's That Coming" qui prend soudain, sur la fin, des accents de flamenco, et, le plus hallucinant, c'est que çà passe parfaitement. 
                  Les autres morceaux, tout aussi plaisants à écouter, sont interprétés de façon sans doute plus conventionnelle, je vous laisse donc les découvrir vous même pour vous faire votre propre opinion. 
                  Je suis certains que si le paradis des musicos (et des autres !) existe, Rory à du en frémir de plaisir ! De toutes façons, il n'est pas totalement mort tant qu'à l'instar de Philippe, des musiciens le feront revivre, pour quelques minutes ou quelques heures, disque après disque, concert après concert. 
                  Philippe et Rory... We love  you forever! 
                  Jacques Mouchet, responsable de la publication et éditeur de MADE IN USA magazine  | 
                 
              
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                     Garden Blues  
                      Festival de Marseille. Photo : David Bascunana  | 
                     
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                Artiste 
                  coup de cœur des festivals de l’été. 
                  Philippe Ménard, une déferlante ! 
                  Nous 
                    ne pourrons pas le nier, les programmations artistiques des festivals 
                    de notre beau sud-est, manquaient, cet été, d’un 
                    minimum d’audace. Seules quelques associations ont su se démarquer 
                    des standards et habituels « Vus, revus et corrigés » 
                    (mais tellement bons tout de même, car quand nous ne les verrons 
                    plus sur scène, ils nous manqueront). La palme de la « 
                    Hardiesse » est décernée aux organisateurs du « 
                    Garde’n Blues Festival » de Marseille qui nous ont offert 
                    sur un Philippe Ménard, seul sur scène en live comme en 
                    studio: «The Real Only French One Man Band » … Philippe 
                    est un de ces olibrius du Blues de la scène francophone, qui 
                    vous marque à vie ! Tel un combo Blues à lui tout seul 
                    ! Il est un Bluesman à l’âme prophète et inspirée, 
                    au charisme de Big Bill Bronzy, s’exprimant avec l’énergie 
                    de Rory Gallagher (dont il est certainement le fier héritier) 
                    et forgeant un style musical rural comme celui de R.L.Burnside. Philippe 
                    sait nous entraîner vers ses héros du Blues dont il nous 
                    offre une perspective personnelle au travers de quelques reprises « 
                    You Gotta Move » - Fred McDowell, « Croosroads » - 
                    Robert Johnson, « Who Do You Love » - Bo Diddley « 
                    Kind Hearted Woman » - Robert Johnson, « Wait Until Tomorrow 
                    » & « Voodoo Child » - Jimi Hendrix, « Moonchild 
                    » - Rory Gallagher…).   | 
                 
             
            
              
                Philippe 
                  encense Marseille, avec aussi des écrits propres et singuliers, 
                  gratifiés d’une touche de guitare, honorablement explosée 
                  par les années et décorée des derniers badges des 
                  seventies (top tendance !) ou d’un harmonica dont la « gnack 
                  » et l’expression sont savamment retenues par une caissette 
                  de résonnance.  
                  Ce 
                    Bob Log français débridé de Jon Spencer, frappe 
                    fort sur sa guitare (bottleneck au doigt, peut être le majeur 
                    pour le côté provoc’ et rebelle !) et avec humilité, 
                    narre sa vie et ses déboires.  
                  Oui 
                    cet homme est comme nous finalement : humain ! Enfin presque parce que 
                    pour adapter une synchronisation ; harmonica, chant, guitare, grosse 
                    caisse (pied droit) et…euh…ben… ch’ais pô…, 
                    percussions, peut être (pied gauche), faut il vraiment être 
                    humain ? Et sachant adapter sa culture Afro-Blues dans des instruments 
                    tout aussi hétéroclites qu’originaux…le musicien 
                    est bien entendu intelligemment allumé, pour arriver à 
                    « coktailiser » humour et culture. Nous savons pourquoi 
                    dorénavant Rémy Bricka a sombré dans l’oubli 
                    ! 
                  David 
                    Bascunana  | 
                
                  
                    
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                       Garden Blues  
                        Festival de Marseille. Photo : David Bascunana  | 
                       
                     
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                      | SOUL 
                        BAG | 
                       
                    
                      | N° 170 mars 2003 | 
                       
                    
                      L’humour 
                        noir est présent tout au long du nouveau disque de Philippe Ménard 
                        intitulé « Alzhamour ». Ne passez pas à coté 
                        de ses textes désabusés. C’est un des rares français 
                        à savoir écrire en anglais. Musicalement, on se situe 
                        dans le blues rock bien senti, très rythmé, peut être 
                        en raison de la formule choisie de l’homme-orchestre. Le blues 
                        est présent à travers de fortes réminiscences de 
                        John Lee Hooker dans les nombreux boogies et les reprises de Big Bill 
                        Broonzy et Elmore James. Le CD se termine par deux titres en public 
                        : çà dégauge, le public aime. Le meilleur disque 
                        de Philippe.  | 
                       
                     
                    
                    
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                Fils spirituel 
                  de Rory Gallagher et petit cousin de BBB (Big Bill Broonzy !), Philippe 
                  ménard publie son sixième album. L’homme orchestre 
                  y prèche la bonne parole, odes à l’amour et à 
                  la vie (face à face des valeur et des illusions perdues) sur 
                  fond de Blues et de Boogie, assez Rock, joués avec énormément 
                  d’entrain, une fraîcheur et une pêche peu communes.   | 
                 
              
                « 
                  Alzhamour » est un album stupéfiant débordant de 
                  talent et de générosité. Un bouquet multicolore 
                  de 12 plages originales enregistrées à la maison, électriques 
                  et acoustiques, tour à tour émouvantes (Pierre), menaçante 
                  (Mauser Nature Son , Number 6), magiques (Your Gama Over, She can’t 
                  Dance), étonnantes (Come back) et craquantes pour les pieds (Alzahamour, 
                  Ex-Stasi Girl, The Red Boogie). Et comme prouver qu’il n’en 
                  possède bien que deux pieds, deux mains et une seule bouche et 
                  qu’il s’en sert en même temps et comme personne, Philippe 
                  Ménard, au chant, à la guitare, à l’harmonica 
                  et aux tambours dépouillés, evoie trois reprises en public 
                  de trè haute facture en clôture d’un album de la 
                  même trempe. Un succulent « Big Bill Blues » des racines, 
                  une douceur à l’imparable swing du coté de chez 
                  Gallagher, « Race The Breeze » et enfin un tonifiant « 
                  Madison Blues » d’Elmore James, slide oblige, très… 
                  Gallagherien, avec harmonica Blues chauffé à blanc. Ah. 
                  A la maison le one man band tâte aussi des cordes et des claviers. 
                  C’est diiiiiiiiinnnnnngue !  | 
                 
             
              
            
              
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                Philippe 
                  Ménard est l’homme-orchestre par excellence ! Chant, guitare, 
                  harmonica, grosse caisse, caisse claire, tambourin… Tous ces instruments 
                  sont présents sur l’album, mais également sur scène, 
                  et c’est Philippe qui joue les rôles d’auteur, de 
                  compositeur, d’interprète et de chef d’orchestre 
                  de sa musique, seul devant son public ! Membre de la dynamique association 
                  Blues qui Roule, Philippe Ménard n’a pas toujours roulé 
                  sa bosse en solo : autrefois membre du groupe Téquila, il en 
                  a eu assez des changements de musiciens et ne compte désormais 
                  que sur lui-même pour remuer les foules des nombreux festivals 
                  auxquels il participe. Son style passionné à la scène 
                  comme dans la vie a séduit nombre d’amateurs de Blues… 
                  Après Hungry dog (1995), « A for night in Spiderland (1996), 
                  « Fout’l’bazar (1998) et « Y ‘ aura pour 
                  tout le monde” (2000), ce cinquième album propose pas moins 
                  de 12 compositions et seulement 3 reprises (judicieusement choisies 
                  parmis les répertoires de Big Bill Broonzy, Elmore James et… 
                  Rory Gallagher dont Philippe approche souvent la voix !). Rock’n’roll 
                  (Ex Stasi girl ») Folk (Your game iso ver »), Boogie (« 
                  The red boogie »), ballades (“She can’t dance”)... 
                  Mais le Blues transpire à chaque plage ! Tout est bon pour coller 
                  à la peau de ce véritable griot du Blues français. 
                  Il sort facilement des 12 mesures traditionnelles pour entrer dans des 
                  impros aux inspirations pop seventies (il faut écouter par exemple 
                  « Fall in love » pour s’en convaincre). Il ne néglige 
                  pas quelques effets sans ostentation (échos dans la voix sur 
                  « Come back »). Philippe ménard est un personnage 
                  hors du commun, compositeur de grand talent, trempant dans une ambiance 
                  blues puissante et tenace… POUR CONCLURE : pour les amateurs de 
                  Blues-Folk sympa au coin du feu, avec un bonne bouteille, entre amis… 
                  Mais aussi ceux qui apprécient l’authenticité et 
                  le cœur. Un l’album qui pourrait figurer parmi les meilleures 
                  réalisations françaises de l’année ! 
                  Marc 
                    Loison  | 
                 
             
            
              
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